Sans aucun conteste, la réflexion des vastes espaces ouverts urbains tel que l’est le Ry-Ponet à Liège, est un enjeu fondamental de la ville de demain. Ces lieux sont généralement coincés entre l’opportunité qu’ils représentent de densifier la ville et la possibilité de préserver de grands domaines naturels en bord et même parfois en plein de tissu urbain dense.
Ces respirations abritent souvent une faune et une flore riche et très rarement présente aussi proche des centre ville. Leurs étendues et vallées sont souvent destinées à l’agriculture, qui ne peut seule résister aux pressions urbaines beaucoup trop fortes. Le manque de considération et d’usages de ces sites tend également à leur perte. Qui peut de toute manière sauver ces paysages, alors que personne ne les connait, que très peu les fréquentes et que presque aucun ne les considèrent? Il font pourtant partie du patrimoine commun à tous.
A une heure où il n’est plus à prouver que le manque de nature et d’espace vert au profit de la voiture nuit gravement à l’attractivité des centres villes en générale, la considération de tels espaces paraît indispensable, d’autant plus qu’ils prennent des morphologies tout à fait actuelles dues à l’évolution et à la croissance des villes. Comment les traiter? Comment créer un équilibre entre urbain et nature?
Quel que soit le point de vue, urbanistique ou paysager, cela serait une erreur d’agir sans reconsidérer l’ensemble de la maille ouverte dans un développement commun cohérent, à l’échelle pluri communale des quatre communes dont le site fait partie, mais également à l’échelle de l’agglomération liégeoise entière.
Collaboration avec Aurélie Peeters & Amélie Penneman.
Date:
7 mai 2018